Une expertise est lancée sur le genre, pour apporter de nouvelles connaissances sur les discriminations et les inégalités entre les sexes.
« L’originalité est de faire le lien entre le sexisme et l’homophobie, qui génèrent des comportements discriminatoires », indique Christine Bard, directrice de la Structure fédérative de recherche (SFR) Confluences, de l’Université d’Angers.
Ce projet, baptisé Gedi (prononcez : « djédaille »), fera travailler ensemble 71 chercheurs et chercheuses (droit, histoire, sociologie, psychologie, etc.), dont 44 des trois universités ligériennes. Il est soutenu par la région des Pays de la Loire à hauteur de 467 000 €. « On veut comprendre pourquoi, malgré les dispositifs de lutte contre les discriminations, on constate parfois une aggravation d’actes homophobes et sexistes. » Qui apparaissent souvent dès les cours d’école et dans les clubs sportifs.
Un guide à l’usage de ces clubs pourrait être édité et des journées d’études auront lieu à Nantes, Angers, Le Mans et Laval.
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