Autour des manifs anti mariage gay de plus en plus violentes, recrudescence d’actes homophobes.

Les nervis d’extrême-droite se sentent autorisés à agresser les homosexuels (« à casser du pédé ») dans le sillage des manifs et du discours anti-mariage gay.

Il est vrai que le débat s’est considérablement dégradé ces dernières semaines – le terme « débat » semble d’ailleurs tout à fait inapproprié pour évoquer un face-à-face de plus en plus virulent et violent.

Agression-de-JeanBaptiste-Daoulas-par-des-manifestants-anti-egalite

Mercredi soir, devant l’Assemblée Nationale, après une manifestation des anti rassemblant entre 2400 et 8000 personnes (chiffres police et organisateurs), une minorité a tenté de franchir des barrages policiers pour tenter de s’introduire dans l’hémicycle. Bilan : onze interpellations, des dégradations et une équipe de journalistes prise à partie.

Ces scènes d’échauffourées en marge de rassemblements sont désormais quotidiennes et rien n’indique qu’elles sont en voie de disparaître.

Au contraire, ces violences ne sont pas condamnéés par les partis politiques qui soutiennent les manifestants (ou du bout des lèvres) et les appels à maintenir la pression se poursuivent.

Quitte à faire dans le n’importe quoi. Camille Bedin, jeune responsable poliqiue à l’UMP, menace ainsi, au côté de l’inconnu « Collectif des mères », de mettre en place une « chaîne de la grève de la faim partout en France » pour protester contre l’égalité des droits.