« Il faut dialoguer sur les droits de vie commune entre les personnes du même sexe, qui décident de vivre ensemble. Elles ont besoin d’un soutien légal de la société », a déclaré le secrétaire général de la Conférence nationale des évêques du Brésil, Leonardo Steiner, dans une interview publiée jeudi sur le site internet du quotidien O Globo.
Il y a un an, l’Église s’était opposée à une décision de la justice du Brésil, plus grand pays catholique du monde, obligeant tous les officiers d’état civil à enregistrer les unions de personnes du même sexe dans l’attente d’une loi au Parlement.
D’après le religieux, l’Église est en changement constant: « Elle n’est plus la même à travers les temps (…) l’Eglise cherche toujours à lire les signes des temps, pour voir ce qu’il faut qu’elle change ou non. Les vérités de la foi, elles, ne changent pas », a-t-il souligné.
Mgr Steiner a rappelé que la partie de l’Église opposée à cette mesure judiciaire se base sur le fait que la loi n’a pas encore été votée. Le texte demeure pour l’heure en attente au Parlement.
Malgré ces mesures d’intégration, plus de 300 homosexuels, transsexuels et travestis sont assassinés tous les ans au Brésil d’après l’ONG Grupo gay da Bahia.