L’auteur d’«American Psycho» continue à jouer la provoc sur Twitter: il a approuvé hier la sortie de Paris Hilton sur la sexualité «dégoûtante» des gays. Alors qu’il est lui-même bi…
Le romancier vedette Brett Easton Ellis est-il en train de se changer en un de ces «trolls» qui font déraper les débats sur la Toile? En quelques tweets, il déchaîne à nouveau la colère des commentateurs gay. Ellis s’est fendu d’une approbation de la sortie de Paris Hilton sur les gays, samedi. Il s’est dit «plutôt d’accord» avec l’héritière qui, lors d’une conversation enregistrée à son insu dans un taxi, avait qualifié la sexualité gay de «dégoûtante». Elle faisait référence à l’application Grindr, dont «la plupart [des utilisateurs] ont le sida», selon elle. La jeune femme s’est depuis livrée à un mea culpa mélodramatique. Pendant ce temps, Ellis enfonçait le clou: «En tant qu’ancien utilisateur de Grindr? Paris Hilton n’est pas si loin de la vérité.»
Nostalgique du sida
Le commentaire de trop pour Gawker, qui tire à boulets rouge sur l’auteur: «Tu as la nostalgie des années 1980? L’époque où tu étais au sommet de ta carrière littéraire, où la froideur était une vertu, et où mourir du sida pour avoir eu des rapports homosexuels était une préoccupation de chaque instant?» Ces derniers mois, Ellis a multiplié les provocations, estimant notamment qu’il serait temps que les jeunes homos victimes de bullying commencent à «agir comme de vrais hommes» et trouvant ridicule que l’acteur gay Matt Bomer soit retenu pour l’adaptation du best-seller hétéro-érotique «Fifty Shades of Grey».
«Ce ne dvrait être une surprise pour personne qu’un auteur connu pour haïr tout le monde se haïsse lui-même», observe un commentateur sur le site américain. Brett Easton Ellis, 48 ans, n’a jamais caché sa bisexualité, même s’il rejette catégoriquement toute étiquette.