A propos du débat sur l’homosexualité au Cameroun, la Communauté islamique Ahl-Ul-Bayt du Cameroun (Cisac) affirme son opposition à la pratique. C’était dimanche dernier à Douala, à l’occasion d’une conférence de presse sur le thème « Terrorismes dans la société et dogmes : leurs origines et comment les éradiquer ». Pour Cheick Hassan Nsangou, guide national de la Cisac, l’homosexualité peut même être assimilée à du « terrorisme sexuel ».
« Le terrorisme sexuel fait allusion aux agressions sexuelles, au harcèlement, voire au viol de femmes perpétré par des groupes d’individus organisés. Il peut s’agir des groupes qui essaient de faire pression sur les populations pour leur imposer leurs us et coutumes sexuels. On peut citer l’exemple des groupes de pression homosexuels qui, depuis quelques années, harcèlent les Camerounais pour leur imposer leurs déviances », déclare-t-il.
Par ailleurs, Cheick Hassan Nsangou recommande aux populations de ne pas accepter la pratique, qu’il juge immorale. « L’enseignement de l’Islam ne se limite pas à la prière et aux conseils moraux. Il trace aussi les grandes lignes des relations entre les hommes, et pas seulement entre l’Homme et Allah ».
L’autorité religieuse a également évoqué d’autres formes de terrorismes, dont le terrorisme « géostratégique » et le terrorisme religieux, qui provient « d’une mauvaise compréhension des dogmes et de la religion ». « La violence de saurait être synonyme de Bonne parole, qui ne provient guère de notre Seigneur », conclut Cheick Hassan Nsangou qui appelle à plus d’humanisme.
© Cameroon Tribune : Steve LIBAM