En mai, le Chili s’était vu refuser le droit de disputer ses deux prochains matches dans le stade de la capitale à la suite de chants homophobes lors de rencontres éliminatoires du Mondial-2018. Etant donnés que de nouveaux incidents se sont produits depuis lorsque la Roja jouait, la FIFA a encore alourdi la peine de la fédération, qui a par ailleurs écopé d’une amende de 59.300 euros, rapporte l’AFP.
La sélection chilienne ne pourra donc pas recevoir le Venezuela le 28 mars dans son « antre » habituelle.
Sebastian Moreno, le secrétaire général de la fédération nationale, déplore ces comportements « d’ultras » mais assure qu’il s’agit « d’actes isolés » : « Seule une minorité de supporters continue de reprendre ce type de chants dans nos stades. Mais, comme le souligne la FIFA, ce problème de discrimination existe et nous ne devons pas nous voiler la face. Au-delà de la répression, nous devons surtout éduquer nos fans » insiste-t-il.
S’appuyant sur des compte-rendus et de nouvelles preuves, la Fédération Internationale de Football a également ouvert des procédures contre plusieurs autres sélections pour les comportements « discriminatoires et antisportifs » de leurs supporteurs.
Comme le Chili, le Honduras a ainsi écopé d’une amende de 59 000 euros. L’Albanie devra s’acquitter de 46 000 euros. Et le Brésil, l’Argentine mais aussi l’Italie ou le Mexique, d’amendes allant de 18 à 27 000 euros.