Civitas : une nouvel interview qui pue d’Alain Escada

Dominique Voynet a inauguré ce 15 mars, un square à Montreuil, qui portera le nom de Jean Le Bitoux, fondateur de la revue Gai Pied, que le printemps français et autres membres de la très sournoise « manif pour tous » considèrent comme promotrice de la pédophilie.

Petit rappel : Le journal intitulé à l’origine « Le Gai Pied » et dont le premier numéro est sorti dans 2 000 kiosques en France le premier avril 1979, a connu un succès grandissant parmi les homosexuels, dont il permettait la visibilité et l’expression. Il publiait de nombreuses petites annonces de rencontre non censurées et des photographies érotiques. Il aura même une édition québécoise.

Jean-Paul Sartre lui accordera même une entrevue en 1980, ainsi que des artistes, tels que David Hockney, Barbara, Serge Gainsbourg… ou encore des personnalités politiques, dont Pierre Bérégovoy, Gaston Defferre, cherchant à montrer leur soutien et leur ouverture d’esprit.

Concernant Jean Le Bitoux, l’un des fondateurs, il sera mis en minorité à la direction du journal en 1983 parce qu’il refusait de renoncer à la liberté d’expression du journal.
Il ne voulait pas trahir les lecteurs en passant sous silence les pratiques discriminatoires, en pleine épidémie du VIH, qui se répandaient dans certains commerces gay, malgré les recettes que ces annonceurs apportaient au journal.
Il finira par démissionner, suivi de presque tous les journalistes de l’équipe fondatrice et du lectorat militant.

Mais pourtant, les antis perçoivent là encore de la pédophilie. Et le pire, c’est que d’un site à l’autre, dont ils sont pour la plupart les créateurs, ils ne cessent de diffuser des contenus discriminatoires, qu’ils se repartagent ensuite pour argumenter sur le propos.

Ainsi, le site Médias Presse Info, relativement tendancieux, a interrogé le très nauséabond Alain Escada (du groupuscule de Civitas, néo-fascisant, anti-républicain, raciste, antisémite, homophobe et composé de pro-catholiques aliénés et d’ultra nationalises FN), que le journaliste présente comme « personnalité politique », qui bien évidemment, très convenu, s’est dit « écœuré ».
Création de contenus, immédiatement ensuite, les autres sites vitrines de la manif font relaye pour abreuver leurs brebis de cette information que le site en question aurait révélé, pour parler d’un scandale qui doit être dénoncé avec force et qui pose plusieurs questions selon une certaine par Louise Tudy :

– Les élus du conseil municipal de Montreuil ont-ils bien conscience qu’ils honorent un défenseur de la pédophilie en donnant à ce nouveau square le nom de Jean Le Bitoux ?
– Comment se fait-il que pas un élu, ni dans la majorité, ni dans l’opposition, n’ait fait un minimum de travail de recherche au sujet du personnage honoré de la sorte ?
– Comment se fait-il qu’avant Médias-Presse.Info, pas un seul média n’ait dénoncé ce scandale ?
– Si les informations du site communautaire homosexuel Yagg sont exactes, des élus socialistes et écologistes devraient assister ce matin à cette inauguration. Dominique Voynet, maire de Montreuil, devrait prononcer un discours en présence des socialistes et homosexuels notoires que sont Christophe Girard, maire du 4e arrondissement de Paris, et Jean-Luc Romero, conseiller régional d’Île-de-France. Tout ce petit monde soutient-il la défense de la pédophilie telle qu’assumée par leur ami Jean Le Bitoux ?
– De nombreuses associations et sites communautaires homosexuels se félicitent que Jean Le Bitoux soit mis à l’honneur par la commune de Montreuil. Aucune mise en garde n’accompagne ce concert de louanges. Le personnage est donc apprécié dans sa globalité par ces milieux LGBT. Cela signIfie-t-il que tous ces organismes ont un agenda caché et partagent le souhait de Jean Le Bitoux de légitimer la pédophilie ?
– Au moment où la théorie du genre est introduite dans les établissements scolaires et où des représentants d’associations LGBT viennent y prendre la parole, tout cela ne confirme-t-il pas qu’une véritable révolution sexuelle se propage avec l’assentiment des plus hautes autorités politiques ?
– A partir du moment où un défenseur de la pédophilie est considéré comme un exemple au point de justifier que son nom devienne celui d’un square, combien de temps faudra-t-il avant que des politiciens ne proposent une loi autorisant, avec des artifices de langage, la pédophilie ?

Depuis des décennies, il y a en France des politiciens qui affichent une intolérable complaisance à l’égard de la pédophilie. J’en appelle au bon sens de nos concitoyens. Il y a là un défi qui s’impose à quelques jours des élections municipales. Il faudra bien obtenir que Montreuil se lave de cette souillure ! Et il faudra bien un jour parvenir à balayer les politiciens qui s’en sont rendus complices.

En attendant, j’espère que les associations d’aide aux victimes de la pédophilie vont se mobiliser à leur tour. Et, plus largement, que les parents vont réagir efficacement. »

>> Et si vous avez encore envie d’en avaler, voici l’interview d’Alain Escada :

MPI – Vous êtes la seule personnalité politique à avoir pris contact avec notre rédaction afin de réagir à nos informations concernant l’inauguration, ce samedi 15 mars, à Montreuil, d’un square Jean Le Bitoux, fondateur du magazine homosexuel Gai Pied et défenseur de la pédophilie. M. Escada, en tant que président de Civitas, quel est votre commentaire à ce sujet ?

Alain Escada – J’ai été écœuré en découvrant cette information. Comment est-il possible, en 2014, d’honorer publiquement de la sorte un personnage aussi répugnant qui, durant des décennies, a pris la défense de la pédophilie ?
Ce scandale doit être dénoncé avec force et pose plusieurs questions.

Les élus du conseil municipal de Montreuil ont-ils bien conscience qu’ils honorent un défenseur de la pédophilie en donnant à ce nouveau square le nom de Jean Le Bitoux ?
Comment se fait-il que pas un élu, ni dans la majorité, ni dans l’opposition, n’ait fait un minimum de travail de recherche au sujet du personnage honoré de la sorte ?
Comment se fait-il qu’avant Médias-Presse.Info, pas un seul média n’ait dénoncé ce scandale ?
Si les informations du site communautaire homosexuel Yagg sont exactes, des élus socialistes et écologistes devraient assister ce matin à cette inauguration. Dominique Voynet, maire de Montreuil, devrait prononcer un discours en présence des socialistes et homosexuels notoires que sont Christophe Girard, maire du 4e arrondissement de Paris, et Jean-Luc Romero, conseiller régional d’Île-de-France. Tout ce petit monde soutient-il la défense de la pédophilie telle qu’assumée par leur ami Jean Le Bitoux ?
De nombreuses associations et sites communautaires homosexuels se félicitent que Jean Le Bitoux soit mis à l’honneur par la commune de Montreuil. Aucune mise en garde n’accompagne ce concert de louanges. Le personnage est donc apprécié dans sa globalité par ces milieux LGBT. Cela signIfie-t-il que tous ces organismes ont un agenda caché et partagent le souhait de Jean Le Bitoux de légitimer la pédophilie ?
Au moment où la théorie du genre est introduite dans les établissements scolaires et où des représentants d’associations LGBT viennent y prendre la parole, tout cela ne confirme-t-il pas qu’une véritable révolution sexuelle se propage avec l’assentiment des plus hautes autorités politiques ?
A partir du moment où un défenseur de la pédophilie est considéré comme un exemple au point de justifier que son nom devienne celui d’un square, combien de temps faudra-t-il avant que des politiciens ne proposent une loi autorisant, avec des artifices de langage, la pédophilie ?

Depuis des décennies, il y a en France des politiciens qui affichent une intolérable complaisance à l’égard de la pédophilie.

J’en appelle au bon sens de nos concitoyens. Il y a là un défi qui s’impose à quelques jours des élections municipales. Il faudra bien obtenir que Montreuil se lave de cette souillure ! Et il faudra bien un jour parvenir à balayer les politiciens qui s’en sont rendus complices.

En attendant, j’espère que les associations d’aide aux victimes de la pédophilie vont se mobiliser à leur tour. Et, plus largement, que les parents vont réagir efficacement.

MPI – Profitons de cet entretien pour parler de votre campagne contre la théorie du genre. Vous continuez votre tournée de conférences et vous serez ce 15 mars à Noisy le Grand…

AE – En effet, ceux qui veulent m’écouter peuvent le faire ce soir à 20 h au 10 rue Jules Ferry à Noisy le Grand. Et je tiendrai prochainement des conférences à Lyon, Vendôme, Nancy, etc.

D’autre part, le 22 mars, j’accompagnerai Farida Belghoul et Béatrice Bourges à Cologne pour aller soutenir les familles allemandes condamnées pour avoir refusé d’envoyer leurs enfants suivre des cours d’éducation sexuelle.

Il faut tisser des liens entre toutes les forces de la résistance.

Terry G.
@stop_homophobie