Meilleur Acteur, Meilleur Premier Film, Meilleure Adaptation et Meilleur Film 🙂 Et un cinquième pour le meilleur montage !
39e cérémonie des Césars : 5 trophées sur dix nominations donc, et tout à fait méritées.
Synopsis officiel : Le premier souvenir que j’ai de ma mère c’est quand j’avais quatre ou cinq ans. Elle nous appelle, mes deux frères et moi, pour le dîner en disant : “Les garçons et Guillaume, à table !” et la dernière fois que je lui ai parlé au téléphone, elle raccroche en me disant : “Je t’embrasse ma chérie” ; eh bien disons qu’entre ces deux phrases, il y a quelques malentendus.
Version psy : comment un jeune homme, issu d’une bonne famille bourgeoise, peut-il négocier la place du fils spécial et probablement homosexuel que tout le monde semble lui avoir assignée ?
Version sociétale : c’est possible un coming out hétéro ? Et faut-il vraiment se foutre tous à poil pour voir le film ?
Guillaume Gallienne, sociétaire de la Comédie Française, fort d’un spectacle original qui cartonne au théâtre, transpose au cinéma son autofiction. Entre saynètes de comédies pures (le lavement anal par Diane Kruger) et vrais moments d’émotion (la fin), GGAT est surtout une coming of age story qui raconte comment Gallienne pris pour un homosexuel par sa famille devra découvrir seul sa véritable orientation sexuelle et tisser un lien plus « sain », plus serein, avec sa mère.
Cette comédie autobiographique décapante de Guillaume Gallienne, qui y joue son propre rôle, celui de sa mère et, pour la première fois, se retrouve derrière la caméra, a fait 2,6 millions d’entrées depuis sa sortie en France en novembre.
>> Adèle Exarchopoulos (« La vie d’Adèle ») : César du Meilleur Espoir Féminin
>> Pierre Deladonchamps (« L’inconnu du lac ») : César du Meilleur Espoir Masculin
>> Le cinéaste franco-polonais Roman Polanski a obtenu quant à lui le César du meilleur réalisateur pour « La Vénus à la fourrure », un huis clos théâtral entre un metteur en scène et une actrice sur fond de sadomasochisme, dans lequel s’entremêlent art et réalité.
« Je ne m’y attendais pas », a déclaré le cinéaste, qui remporte ainsi son quatrième César en tant que meilleur réalisateur.
Sandrine Kiberlain a reçu le César de la meilleure actrice pour son rôle dans la comédie « 9 mois ferme » d’Albert Dupontel.
Dans ce film, cette grande blonde de 46 ans incarne avec un talent burlesque incontestable une juge d’instruction coincée et psychorigide, qui se retrouve enceinte d’un détenu.
« 9 mois ferme » a remporté également le prix du meilleur scénario.
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