STOP homophobie organise à l’Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris, le 6 mars prochain, une conférence intitulée « Vers une dépénalisation universelle de l’homosexualité », en collaboration avec l’ADUH (association pour la dépénalisation universelle de l’homosexualité).
Parmi les intervenants, des acteurs internationaux, militants des droits humains, des parlementaires également, avocats, juristes, ainsi que des spécialistes de l’ONU.
État des lieux, opportunités et enjeux…
Rappelons que l’homosexualité est condamnée pénalement dans 68 pays, 11 d’entre eux prévoyant la peine de mort.
Beaucoup de ces états ont pourtant ratifié des chartes de droits fondamentaux, interdisant de sanctionner les relations homosexuelles. En Afrique notamment, 26 nations concernées ont adhéré à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, qui protège la liberté individuelle et interdit les arrestations arbitraires sur la base de l’orientation sexuelle.
Mais les personnes LGBT+ continuent d’y être pourchassées par les autorités étatiques en vue de leur emprisonnement, le plus souvent dans des conditions inhumaines. Et cette pénalisation légitime également toutes les violences imaginables, depuis les lynchages publics aux viols correctifs ou crimes d’honneur en famille.
Plusieurs exemples récents montrent que la dépénalisation peut être obtenue devant les tribunaux nationaux et les cours supranationales en s’appuyant donc sur les chartes de droits fondamentaux. En Europe, en Inde et aux États-Unis, des décisions de justice ont ainsi interdit aux états de pénaliser les relations entre personnes de mêmes sexes.
Ce même combat doit être mené partout ! La criminalisation de l’homosexualité constitue un crime contre l’humanité au sens du Statut de Rome instituant la Cour pénale internationale.
Les nominations récentes d’un expert indépendant de l’ONU sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre et d’un ambassadeur français aux droits LGBT+, Jean-Marc Berthon, renouvellent les perspectives diplomatiques bilatérales et multilatérales.
Nous exigeons l’abrogation de toutes ces législations homophobes !
Outre le financement des frais d’avocats des personnes poursuivies en raison de leur homosexualité, nous fournissons aussi une documentation contenant les arguments essentiels pour les plaidoyers et le respect de droits des personnes LGBT.
RDV ce 6 mars 2023, dès 18h, à l’Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris, 5 rue Lobau dans le 4e.
Pour s’inscrire gratuitement à la conférence : En Savoir plus : Page Facebook de l’événement
Afrique : Algérie, Burundi, Cameron, Tchad, Comores, Égypte, Érythrée, Eswatini (Swaziland), Éthiopie, Gambie, Ghana, Guinée, Kenya, Liberia, Libye, Malawi, Mauritanie, Maurice, Maroc, Namibie, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan du sud, Soudan, Tanzanie, Togo, Tunisie, Ouganda, Zambie, Zimbabwe
Asie, y compris le Moyen-Orient : Afghanistan, Bengladesh, Brunéi, Indonésie (province d’Aceh, province de Sumatra du Sud et quatre villes d’autres provinces), L’Iran, Irak, Koweit, Liban (loi jugée invalide par deux tribunaux en 2014 et 2017), Malaisie, Maldives, Birmanie, Oman, Pakistan, Palestine (bande de Gaza uniquement), Qatar, Arabie Saoudite, Sri Lanka, Syrie, Turkménistan, Emirats Arabes Unis, Ouzbékistan, Yémen
Amériques : La Dominique (Pas d’application de la loi), Grenade, Guyane, Jamaïque, Sainte Lucie, Saint-Vincent-et-les Grenadines
Océanie : Les Îles Cook, Kirbati, Niué, Papouasie Nouvelle Guinée, Samoa, Les îles Salomon, Tonga, Tuvalu