Jean-François Copé, président de l’UMP, affirme dans une tribune au Figaro samedi que « la France a besoin d’un nouveau 1958 ».
« En 1958, certains pensaient que la France était condamnée à l’écrasement, prise entre deux blocs et trahie par des élites à bout de souffle. Le Général de Gaulle a montré que la France avait toujours les ressorts pour repartir à l’offensive. Aujourd’hui, la France a besoin d’un nouveau 1958« , écrit-il.
« Comme en 1958, la France a besoin d’une reprise en main, d’un sursaut national. Comme en 1958, ce sursaut ne viendra pas de la gauche, incapable de s’élever au-dessus de ses intérêts clientélistes », juge le président de l’UMP.
Pour Jean-François Copé, « comme en 1958, il s’agit de renouer avec l’espérance en montrant qu’une autre politique est possible et même indispensable ».
« Le pouvoir est faible, sans ressort, ni vision pour la France. Bringuebalé par le cours des événements, il fait honte aux Français », ajoute-t-il.
Selon lui, « notre pays est emporté dans un tourbillon parce que ses dirigeants, dignes héritiers de la SFIO finissante, ne comprennent rien au nouveau monde en train de naître ».
« Aujourd’hui, le discrédit du pouvoir est à son comble. Tous les grands engagements de François Hollande ont tourné au fiasco », estime M. Copé, qui veut lancer « quatre grandes batailles ».
« Lançons la bataille de l’économie en renforçant le couple école-entreprise au lieu de les opposer », avance-t-il, tout comme « la bataille de l’autorité », celle des « institutions, pour réformer en urgence, sur la base d’un contrat clair avec les Français », et enfin, « la bataille de l’Europe, une Europe qui protège, une Europe des solutions ».