Après l’affaire des tweets antisémites, les tweets homophobes sont de retour. Le hashtag « #lesgaysdoiventdisparaitrecar » a été utilisé par 5.000 utilisateurs du réseau social, samedi 10 août, allant jusqu’à être propulsé dans les « trendings topics, les sujets les plus discutés. Un grand nombre de messages contenant le hashtag visaient toutefois à dénoncer son homophobie.
Nos acolytes de l’association de lutte contre l’homophobie Comité Idaho France a d’ores et déjà annoncé son intention de porter plainte contre Twitter.
En décembre, c’est le hashtag #simonfilsestgay qui avait généré l’indignation. Un mois plus tôt, #Unbonjuif s’était également hissé parmi les sujets les plus populaires.
Et depuis, c’est « #brulonslesgaysurdu » d’ailleurs dénoncé par un de nos amis #héterosolidaire . Merci Benoit C.
Encore une fois, le monde virtuel n’est pas un monde de non droit et les juridictions françaises peuvent demander à Twitter de communiquer toute information permettant d’identifier l’auteur du Tweet litigieux.
Celui-ci peut, selon les cas, encourir 12.000 euros d’amende pour diffamation envers un particulier, un an d’emprisonnement et/ou 45.000 euros d’amende pour diffamation envers un particulier en raison de son origine, de son appartenance ou non-appartenance à une ethnie, une religion, son orientation sexuelle, son handicap, 12.000 euros d’amende pour injure envers un particulier, six mois d’emprisonnement et 22.500 euros d’amende pour injure envers une personne à raison de son origine, de son appartenance ou non-appartenance à une ethnie, une religion, son orientation sexuelle, son handicap, voire l’affichage ou la diffusion de la condamnation dans ce dernier cas !
De quoi faire réfléchir…