Plusieurs incidents et agressions LGBTphobes ont émaillé ce dimanche 12 juin la Marche des Fiertés de Bordeaux. Neuf suspects ont d’ailleurs été interpellés et placés en garde à vue, notamment soupçonnés de dégradations, violences avec arme par destination (jets de projectiles) et participation à un groupement violent. Mais ils ont tous finalement été libérés et l’affaire classée pour « infractions non constituées », a indiqué lundi 13 janvier le parquet de Bordeaux.
Ces individus avaient pourtant déployé une banderole anti-LGBT également, depuis un toit, en injuriant la foule « allez vous faire en***** », le bras levé, façon néonazis sous le slogan : « Protégeons les enfants, stop folie LGBT ». Le maire Pierre Hurmic avait lui-même évoqué sur place des « actions anti-manif et des actions anti-gay-pride ».
STOP Homophobie et Mousse demandent donc une réouverture de l’enquête et ce mercredi 15 juin déposent plainte contre X pour injures et appel à la haine LGBTphobes, en soutien à l’association bordelaise, Le Girofard.
Comme le rappelle Me Etienne Deshoulières, avocat des associations, « C’est pour ce genre d’acte que les personnes LGBT+ doivent continuer de manifester. Il est plus qu’important de revendiquer la liberté et l’égalité des orientations sexuelles et des identités de genre. ».