Avant l’examen en nouvelle lecture de la loi de bioéthique à l’Assemblée nationale, une dizaine de députés La République en marche et apparentés appellent à reconnaître la filiation des enfants nés d’une gestation pour autrui (GPA) à l’étranger, au nom de leurs « droits fondamentaux ».
Actuellement, les parents dits d’intention doivent épouser leur conjoint et adopter leur enfant pour pouvoir établir une filiation. Pour ces élus, cette situation « ne permet pas de garantir les droits fondamentaux des enfants concernés ».
« Il est indispensable que nous garantissions un cadre protecteur pour tous les enfants, indépendamment de leur mode de conception », écrivent les cosignataires dans une tribune parue ce 25 janvier dans le JDD.
« Les enfants nés de GPA à l’étranger n’ont pas à porter la responsabilité des circonstances de leur naissance, ni de l’incrimination morale portée à l’encontre du projet de leurs parents. »