Ce vendredi 17 mai, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les LGBT+phobies, dix-huit des vingt-sept États membres de l’UE ont réaffirmé leur engagement à protéger les droits des personnes LGBT+. Cette déclaration a été faite lors d’une conférence de haut niveau organisée conjointement à Bruxelles par la Commission européenne et la présidence belge du Conseil de l’Union.
Parmi les intervenants figuraient la Commissaire européenne à l’Égalité, des ministres et secrétaires d’État, des parlementaires européens, ainsi que des experts et des organisations de la société civile. Ils ont évalué les progrès et les obstacles à la mise en œuvre de la stratégie de l’UE en faveur de l’égalité, afin de l’améliorer et continuer à faire de l’Europe l’espace le plus protecteur au monde pour les communautés LGBTIQ+.
Neuf États membres, dont la Hongrie, l’Italie, la Bulgarie et la Roumanie, n’ont pas signé la déclaration.
Dans son rapport publié la semaine dernière, l’Agence européenne des droits fondamentaux (FRA) a révélé une augmentation alarmante des violences envers les minorités sexuelles et de genre au cours des cinq dernières années, depuis ses enquêtes précédentes de 2019 et 2012.
Bien qu’un nombre croissant de personnes choisissent désormais de vivre ouvertement (52% contre 46% en 2019), elles sont de plus en plus confrontées à des agressions, au harcèlement et à l’intimidation, en particulier les jeunes, qui se retrouvent dans une situation de vulnérabilité accrue. L’Agence a notamment appelé les gouvernements à « appliquer une culture de tolérance zéro » à l’égard de la violence.