>> African clergy to protest Obama’s gay-rights ‘agenda’ on trip
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Alors que le président américain Barack Obama a réclamé samedi 25 juillet l’égalité des droits pour les homosexuels dans le cadre de sa tournée en Afrique, les évêques africains ont réaffirmé, dès le lendemain, leur opposition au mariage pour tous.
L’archevêque d’Accra (Ghana), Mgr Palmer Buckle, a qualifié l’homosexualité « d’anti-humaine » durant la messe qu’il a présidée dans la paroisse Saint-Anne-et-Joachim d’Accra. Dans son homélie dont on peut lire des extraits sur le site ghanaweb.com, Mgr Buckle a rappelé sa position : « Nous ne respecterons pas l’homosexualité, mais nous aurons du respect pour les homosexuels car ils sont créés à la ressemblance de Dieu ».
L’archevêque a aussi expliqué son opposition à l’adoption d’enfants par des couples homosexuels, « parce qu’il est difficile pour les homosexuels d’élever un enfant pour qu’il soit responsable dans la société », exaltant la beauté de la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme. Avant de conclure son homélie en exhortant ses fidèles à une vie de prière car « une famille qui prie, est une famille qui reste unie. »
Confusion des genres ? Même « son de cloche » au Nigeria où l’archevêque d’Abuja, le cardinal John Onaiyekan, a confirmé l’opposition de l’Église à l’homosexualité. C’est ce que révèle la New Agency of Nigeria (NAN) qui l’a interviewé au cours d’un déplacement dans le diocèse de Makurdi, dimanche 26 juillet.
« Cette opposition est irrévocable », a précisé le cardinal, déplorant la mentalité actuelle : « Malheureusement, nous vivons dans un monde où ces choses sont maintenant devenues presque acceptables. Cependant, ce n’est pas parce qu’elles sont acceptables qu’elles sont justes. »
Difficile de comprendre ce genre de propos qui vont de toute les manières, et on le sait, susciter ensuite des regains de violence contre la communauté. Rappelons que dans de nombreux pays africains, l’homosexualité est jugée « non conforme aux valeurs locales » (influencées pourtant par des lois datant de l’époque coloniale) et passible de lourdes peines de prison.
avec : la-croix.com