Les 15 et 16 avril, 60 pays se sont réunis à Oslo, à la conférence mondiale sur les droits de l’homme, l’orientation sexuelle et l’identité de genre coprésidée par la Norvège et l’Afrique du Sud, aux côtés de nombreux représentants de l’ONU et de la société civile. La France, qui avait accueilli à Paris la conférence régionale pour l’Europe le 26 mars dernier, ainsi que le Brésil (pour l’Amérique) et le Népal (pour l’Asie) ont pu présenter les résultats des conférences régionales et proposer une stratégie commune pour lutter contre les violences et les discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre partout où elles se produisent.
Si dans tous les pays du monde, les personnes peuvent être poursuivies ou agressées en tant à raison de leur orientation sexuelle, c’est la reconnaissance de la dignité humaine elle-même, protégée par le premier article de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme, qui est menacée.
C’est pourquoi la France est determinée, grâce à la coordination de tous les acteurs, à soutenir aux Nations Unies le processus en cours pour la dépénalisation universelle de l’homosexualité et pour une meilleure garantie des droits fondamentaux des personnes LGBT au niveau mondial. Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon est fortement mobilisé sur le sujet, comme il l’a rappelé à travers un message vidéo :