>> Police call for condoms to be banned from saunas in Edinburgh. Sex worker support charities say the move will just lead to increased rates of HIV
Mercredi dernier, plusieurs organismes de santé sexuelle et des groupes militants LGBT ont critiqué la police écossaise accusée d’entraver la distribution de préservatifs dans les saunas d’Edimbourg au prétexte de lutter contre les relations sexuelles dans ces établissements. Cette dernière a nié avoir tenté d’interdire les préservatifs.
Les militants LGBT ont alerté les autorités sur les conséquences d’une telle interdiction qui entraînerait de rapports sexuels non protégés avec le risque de contamination par le VIH ou d’autres infections sexuellement transmissibles.
Il y a un semaine, il a été révélé que six des treize saunas d’Édimbourg s’apprêteraient à fermer après que le conseil municipal leur ait refusé leurs licences d’exploitation sur la base de rapports de police par la police appelant à leur interdiction du fait que des relations sexuelles y auraient été constatées.
L’Eglise d’Ecosse a demandé au conseil municipal de rejeter la demande de la police.
L’animateur du programme VIH de l’Eglise d’Ecosse a déclaré: « Bien que les questions de légalité doivent être prises en compte sérieusement dans les processus d’octroi de licences, il serait grave d’ignorer les risques liés à une éventuelle augmentation de l’incidence des rapports sexuels non protégés dans les saunas d’Edimbourg ».
La police a nié que sa tentative d’interdire les « éléments de nature sexuelle » incluait des préservatifs, ne faisant état que d’un certain nombre de recommandations écrites sans référence à l’interdiction des préservatifs.
Un porte-parole d’une association de travailleurs du sexe a rappelé que la politique de prévention – qui comprend la diffusion de préservatifs – datait de 30 ans.
