Les évêques catholiques d’Allemagne ont décidé, mardi 5 mai, d’ajuster le droit du travail régissant les salariés de l’Église aux « multiples changements des pratiques légales, de la législation et de la société ». En conséquence, les personnes homosexuelles ayant contracté une union civile, ou les laïcs divorcés remariés ne seront plus automatiquement licenciés.
Alois Glueck, le président de la commission centrale des laïcs catholiques allemands, a rendu hommage à une décision de « justice ». Environ deux tiers des 27 diocèses allemands ont adopté ces principes, contenus dans un guide fixant le droit du travail pour les salariés de l’Église allemande.
La loi allemande autorise les Églises à fixer leurs propres règles pour régir le travail des salariés qui œuvrent dans ses institutions.
Jusqu’alors, la conclusion d’un pacte civil avec une personne de même sexe, ou la célébration d’un second mariage pouvait aboutir à la rupture du contrat avec l’Église.
Cependant, les nouvelles règles précisent toujours que la défense publique de l’avortement ou de la haine raciale demeure un « grave manquement à la loyauté », susceptibles d’être sanctionnées par un licenciement.
L. B. S. (avec Reuters)