Ces « mariages coopératifs », connus sous le nom de « Xinghun » (形婚), permettent aux deux conjoints homosexuels de satisfaire les désirs souvent oppressants de leurs parents, tout en vivant une sexualité « libre » et « épanouie ». Le couple connaît l’orientation de l’autre et chacun peut vivre en conséquence, tout en restant marié.
C’est un peu tronquer les choses pour statuer aux « bonnes » convenances des autres ? A l’air du tout mobile, il semble bien pourtant que cette solution soit déjà très largement adoptée.
« Queers », une application sur Android et iOs favorisant justement les « Xinghun », recense déjà plus de 4.000 lesbiennes cherchant un partenaire gay pour une « union arrangée » : « Nous avons eu environ 10.000 utilisateurs en moins de deux semaines, après notre lancement le 5 Janvier dernier » déclare fièrement Liao Zhuoying, le co-fondateur de « Queers », qui joue donc désormais le rôle de « pionnière » dans un pays où les relations LGBT se heurtent encore à de graves discriminations et à l’opposition féroce des familles souvent trop conservatrices.
Courbettes dans un monde contre productif pour tous : rappelons que la Chine a décriminalisé l’homosexualité en 1997 et l’a retirée de la liste des maladies mentales en 2001.
avec source info : chine-informations.com