>> John Kerry to select gay diplomat for overseas LGBT rights
Tandis que la Cour suprême doit se prononcer en avril prochain sur la constitutionnalité du « mariage pour les couples de même sexe » partout aux États-Unis, ouvrant ainsi la voie à une décision historique sur l’un des sujets les plus controversés de la société américaine, un envoyé spécial devrait être nommé courant février par John Kerry, pour superviser, à plein temps, le plaidoyer international en faveur des droits des personnes LGBT.
«Ce sera un fonctionnaire ouvertement homosexuel» a déclaré Marie Harf, porte parole du département d’Etat, confirmant ainsi les indiscrétions d’associations américaines de défense des homosexuels. Cette question était déjà prioritaire au département d’Etat du temps de Hillary Clinton (2009-2013) et l’administration Obama est de fait extrêmement sensible sur le dossier des droits de l’homme, dénonçant systématiquement les abus ou la répression dans des pays d’Afrique par exemple :
«Nous demeurons évidemment impliqués dans la protection et la promotion des droits de la personne, y compris des droits des personnes homosexuelles, un sujet fondamental».
En 2014, un sénateur démocrate avait soumis le projet d’un « International Human Rights Defense Act » (Acte de défense international des droits humains) qui proposait de faire de cette question un axe de la politique extérieure américaine. Mais, la proposition était rejetée, notamment à cause des républicains.
En dépit des critiques des conservateurs, Bill Clinton avait également nommé en 1999 le premier ambassadeur ouvertement homosexuel, James Hormel, au sein même de l’administration. Sa secrétaire d’Etat, Madeleine Albright, avait accepté pour la première fois que les conjoints non mariés, incluant de fait les couples de même sexe, accompagnent leur partenaire dans leurs missions à l’étranger. Georges W. Bush avait continué en nommant, Michael Guest, diplomate ouvertement homosexuel, ambassadeur de Roumanie, avec pour la première fois la confirmation du Sénat qui ne devrait pas avoir cette fois-ci à se prononcer.
Décision applaudie par les organisations de défense des droits humains, d’autant que l’homosexualité est toujours un délit dans de nombreux pays, notamment d’Afrique et du Moyen-Orient.
«Nous sommes impatients de travailler avec quiconque sera élu pour ce nouveau rôle et continuer notre combat pour faire tomber toutes ces lois et ces attitudes qui conduisent à des violations des droits humains contre les personnes LGBT» a déclaré dans un communiqué ce jeudi Tchad Griffin, président de Human Rights Campaign.
Rappelons en effet que l‘homosexualité peut être «punie de mort dans des pays comme le Yémen, l’Iran, l’Arabie Saoudite et l’Irak, et passible d’une peine de prison à Belize, à la Barbade, en Afghanistan, en Inde, au Pakistan… pour n’en nommer que quelques-uns. Sans oublier bien évidemment la Russie, qui aura donc adopté cette loi infâme contre la soi-disant propagande anti-gay en juin 2013.
Terrence Katchadourian
@stop_homophobie
>> The US Department of State will soon select an openly gay diplomat to oversee international human rights advocacy for LGBT people.Candidates for the specialized envoy position will be vetted by Secretary of State John Kerry before someone is chosen by the end of February, the Boston Globe reports.“It’s been long in the making, because the Secretary insisted the envoy be a career Foreign Service officer from inside the institution,” a government source told the Globe.The person will already be a trained diplomat and openly gay.The much-desired position will be filled before a bill proposed last week, to create an LGBT envoy within the Bureau of Democracy, Human Rights, and Labor of the Department of State, can be either passed or rejected.“We wouldn’t want to wait for passage to do something we’ve long thought was the right thing to do,” the source added.Sen. Ed Markey, D-Mass., co-sponsored the bill’s latest attempt even though his International Human Rights Defense Act was killed last year.
The state’s chosen candidate will not require a Senate confirmation, Mother Jones wrote.The decision was applauded by the Human Rights Campaign, an LGBT advocacy group, especially since homosexuality is still a criminal offense in many African and Middle Eastern countries.“We look forward to working closely with whomever is elected for this new role, as we continue to push back against laws and attitudes that lead to human rights violations against LGBT people,” Human Rights Campaign President Chad Griffin said in a statement Thursday.Homosexuality can be punishable by death in countries such as Yemen, Iran, Saudi Arabia and Iraq, and punishable with jail time in Belize, Barbados, Afghanistan, India, Pakistan to name a few.Russia passed its infamous anti-gay propaganda law, criminalizing depictions of homosexuality, in 2013.