Non, nous ne pensons pas qu’être contre le « mariage pour tous » soit un signe distinctif d’homophobie mais on pense par contre que le débat devient difficile, si chacun décide d’y mettre du sien sans raison, si ce n’est d’essayer encore une fois de surfer sur « la vague du moment » pour faire écho et propager de « vaines » tentatives pour appauvrir le discours. L’égalité sociale ne devrait générer aucune sédentarisation de notre société, puisqu’il s’agit d’une « ouverture » instituée depuis des années dans notre « constitution ». Égaux en dignité et en droits. Sans aucune prise en compte de l’identité de genre ou de l’orientation sexuelle de l’individu.
Tous « égaux en dignité et en droit ».
Alors pourquoi les fâcheuses tendances moralisatrices des moins concernées s’évertuent à vouloir contre-dire « la loi » ?! C’était déjà « La Loi », et Monsieur Hollande n’est pas un autiste qui vient chanter la note de trop à 5h du mat devant nos fenêtres.
Cette décision de « Monsieur Le Président de La République » à s’investir dans cette grande voie de l’évolution sociale (bon ou pas, il aura œuvré à gagner son poste, et je précise que je suis hors vocation politique donc je dis Monsieur le Président) est bien entendu à son honneur et au mérite des partisans du « OUI » et autres « bien-fondés » à pouvoir encore « penser librement ».
Vous ne voulez pas du mariage « Gay » n’en ayez pas un. Restez « tristes » mais sachez que refuser le droit à tous de choisir « celle ou celui » avec qui nous voulons vivre et nous lier dans cette tradition, est un crime de haine !
Parce que d’une part « le mariage pour tous » ne viendra pas altérer vos privilèges ancestraux, mais au contraire, permettre l’abolition de bon nombre de « méfaits » de jurisprudence qui ont mécontenté vos frères, sœurs, amis, famille…
Et oui, parce que ceux là même qui vous demandent l’ouverture de « la parité sociale » et qui crient au « oui », sont justement les mêmes que vous côtoyez quotidiennement et que vous avez engendré.
Choisir de museler la vie d’autrui, de vos enfants… c’est un suicide pour notre avenir, et avec assistance, puisque vous le savez déjà. Et, nous en serons tous responsable. Vous n’en voulez pas, mais « eux », « nous » : oui!!
Nous ne sommes pas forcément en surnombre par rapport à la crédulité des plus faibles ou abstinents qui se laissent braquer psychologiquement dans des élucubrations sans fondement et incite les cultes religieux à passer pour des « ringards » mais nous avons également « vocation ».
Vous croyez en Dieu?
Nous n’avons pas encore réussi à créer « l’homme parfait », lui oui par définition! Nous sommes, vous et moi, également sa progéniture. Attentez à l’un ou l’autre serait un crime contre-nature! Ce que vous générez tous les jours dans la vie des autres qui souffrent de vos intolérances sans pour autant l’avoir catalysé.
Donc, non, si vous êtes « contre » le « mariage » pour tous, vous n’êtes pas « homophobe », on dira que vous êtes encore un peu « trop immature » pour considérer les efforts de « vos » prédécesseurs qui auront œuvré pour que vous puissiez « jouir » des bienfaits de la société telle qu’elle est aujourd’hui. Rappelez-vous quand vos grands-mères ont brulé leur soutien-gorge, c’était symbolique et ça valait le coup. Désormais ma copine peut voter.
Et, le pire, « amis du « contre le mariage pour tous » (ami parce que, bien que nous soyons pour l’Amour conjugué sans le conditionnel et donc partisan du « oui ») c’est que vous allez vous épuiser à défiler sans même vos illustres « représentants » religieux, sur le front, pour une cause qui vous apparaît « tendance » mais pas très essentielle (on le constate dans les sondages), en exhibant vos enfants , en vous exposant sans retenu dans la file des vrais moutons.
Vous pensez que l’histoire ne sert à rien? Nous on pense que c’est « vous » qui avez tendance à préférer oublier.
Alors, n’utilisez plus l’argument du « Divin » qui n’aime pas les « gays » parce qu’il en est bien pourtant le créateur.
Et conjurer sa réalisation, est tout autant un « blasphème » devant sa « grâce » !
Cessez donc de prendre les enfants du « bon Dieu » pour des canards sauvages.
Terry G.
