C’était en cours depuis plusieurs mois. Et ce vendredi 10 juillet, avec la réactualisation des règlements de ces deux réseaux sociaux, le groupe a annoncé « bannir » de ses plateformes les contenus faisant la promotion des pseudos « thérapies » de conversation, qui prétendent transformer l’identité de genre ou l’orientation sexuelle d’une personne.
Une « aberration » qui peut s’avérer dangereuse pour la santé mentale des personnes qui les subissent. « Nous n’autorisons pas les attaques contre les gens en fonction de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre », a précisé un porte-parole de Facebook à l’AFP.
En 2013, l’Association médicale mondiale a condamné ces pratiques comme étant des violations des droits humains, les jugeant incompatibles avec l’éthique de l’action médicale.
Un expert de l’ONU a par ailleurs de nouvau réclamé mercredi leur interdiction mondiale.
En France, ces pratiques sont aussi au cœur des préoccupations. La députée LREM Laurence Vanceunebrock a indiqué au début du mois de juin avoir déposer une proposition de loi en ce sens, afin de permettre des poursuites contre leurs organisateurs. Le texte n’a toutefois pas encore à ce stade de « date d’inscription à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale ».