Quelque 150 personnes ont défilé pour la première fois à Windhoek, capitale de la Namibie, pour réclamer davantage d’égalité pour la communauté dans ce pays d’Afrique australe. L’homosexualité n’y est pas illégale, mais les LGBT y dénoncent des discriminations quotidiennes.
« Il y a une loi contre la sodomie, qui pénalise le sexe entre deux hommes, et une autre qui ne reconnait pas les relations homosexuelles comme « conjugales » », souligne Friedel Dausab, directeur de l’organisation LGBTI, Out-Right Namibia. « Nous n’envisageons pas l’ouverture du mariage, mais que les couples qui vivent ensemble puissent déjà bénéficier d’une certaine protection légale. »
Aucun incident n’a été signalé au long du défilé, encadré de près par la police, même si certains passants ont lancé des mots désobligeants aux manifestants.
Des marches contre la discrimination des homosexuels avaient déjà été organisées dans d’autres villes de Namibie, mais jamais dans la capitale.
