Contrainte de quitter son logement social pour y avoir domicilié son entreprise, l’ex-égérie de la Manif pour tous, qui avait obtenu un sursis de la Préfecture de police et de la RIVP pour emballer ses derniers cartons, a été contrainte d’appeler ses derniers partisans à l’aide pour rassembler les affaires de sa famille.
Frigide Barjot, qui préfère désormais se faire appeler par son vrai nom Virginie Tellenne, assure n’avoir été prévenue que vendredi 31 octobre que « la RIVP (Régie Immobilière de la Ville de Paris) lui concédait la journée du lundi 3 novembre pour terminer [son] déménagement ». Faute d’avoir eu le temps de trouver des déménageurs, son comité de soutien avait invité les âmes « solidaires » à se retrouver à partir de 8 heures du matin au 51, rue de la Fédération à Paris « pour que tout soit terminé dans la journée ».
« Il ne reste que les lits et l’électroménager, c’est l’histoire d’une demi-journée », assurait-elle ce dimanche au HuffPost. Promesse tenue. C’est aux alentours de 15h que Virginie Tellenne a pu fermer le dernier carton.
Si on était loin de l’affluence des grands jours de la Manif pour tous, l’opération a tout de même été rapidement expédiée grâce au concours d’une petite vingtaine d’amis, de sympathisants et de compagnons de manif.
« On a eu trente personnes qui sont passées au moins 2-3h aider selon leur emploi du temps, dont 15 étaient là du début à la fin », précise au HuffPost Frigide Barjot qui espère maintenant un nouveau départ grâce au logement qu’elle vient d’acheter. « C’est une nouvelle vie qui commence et le débat public et nos propositions ne seront plus parasitées par notre mode de location ».
Le HuffPost | Par Geoffroy Clavel