En réponse au questionnaire envoyé par la Fédération genevoise des association LGBT aux candidats dans le cadre des élections en 2013, Jérémy Gardiol déclarait : «Pour régler les maladies nous mettons les personnes concernées dans des centres spécialisés pour les soigner. L’homosexualité est une maladie».
Contacté à l’époque par 20Minutes, «le politicien» assumait ses positions : «J’ai dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. D’ailleurs seule la moitié des candidats a répondu». Et sur le projet d’autoriser l’adoption par le conjoint de même sexe de l’enfant de son partenaire, qui était alors en débat à Berne, même s’il était favorable au Pacs Jérémy Gardiol estimait qu’ il fallait totalement arrêter ce processus. «Un enfant a besoin d’une mère et d’un père, et si la nature nous à crée comme cela, il faut la respecter. Donner davantage de droits à cette communauté représentait un risque: L’homosexualité ne porte pas atteinte à la sécurité de la population. Mais autoriser l’adoption mettrait en danger la cohésion sociale du pays.»
La présidente de l’UDC Genève, Céline Amaudruz, avait d’ailleurs condamné les propos de son colistier: «Je ne peux cautionner de telles déclarations, qui n’engagent que lui. L’homosexualité n’est absolument pas une maladie.» L’association Dialogai faisait également part de sa tristesse: «On ne peut pas débattre face à ça. Je trouve grave que des gens comme lui puissent être amené à avoir des responsabilités dans notre canton».
Malaise : Jérémy Gardiol est actuellement sur les listes pour les élections municipales du printemps.