En décembre 2021, en marge de la 93e édition de l’élection de Miss France 2022, la Ministre Elisabeth Moreno, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, s’exprimait en faveur des modifications du concours pour l’ouvrir aux candidates transgenres. Le règlement de l’interdisait pas, puisque les participantes doivent seulement « être inscrites à l’état civil comme étant de sexe féminin ».
Mais dans la foulée, Geneviève de Fontenay, créatrice de la marque, a réagi s’offusquant dans un communiqué d’une « profonde injure aux soixante années de ma vie pendant lesquelles je me suis battue pour donner à Miss France une image respectée et respectable, qui met en valeur les jeunes filles saines de corps et d’esprit (…) Miss France n’est pas un concours contre-nature ! C’est une élection qui symbolise l’élégance dans une ambiance saine et nationale ! Il faut arrêter de saccager l’image de Miss France ! ».
Des propos qui dépassent les limites de la liberté d’expression, d’où une plainte déposée le 11 décembre 2021 par STOP homophobie pour injures et incitation à la discrimination transphobes, qui a conduit à la mise en examen ce 21 juin 2023 de Geneviève de Fontenay.