Le pape François a prononcé son premier discours vendredi au siège des Nations unies à New York devant l’Assemblée générale de l’ONU. Parmi les sujets qui divisent, dans une allusion implicite à la théorie du genre et au mariage gay, soulignent certains médias, le souverain pontife a dénoncé une « promotion de la colonisation idéologique à travers l’imposition de modèles et de styles de vie anormaux, étrangers à l’identité des peuples et, en dernier ressort, irresponsables ».
Il demande aux Nations unies de reconnaître « une loi morale inscrite dans la nature humaine elle-même, qui comprend la distinction naturelle entre homme et femme ».
Mercredi, le Vatican s’indignait déjà de la décision de l’administration d’Obama d’inviter pour la cérémonie de bienvenue du pape des activistes LGBT, qui ont dressé un portrait négatif de nombreux évêques et membres de l’Église, dont l’enseignement peut être « extrêmement dévastateur » pour des jeunes gens découvrant leur homosexualité.
Un « nouveau degré » de provocations anticléricales dans une « tentative d’exploiter la visite papale pour promouvoir un agenda attaquant les catholiques pratiquants, affirmait de son côté Bill Donohue, président de la Ligue catholique pour les droits civils et religieux, un organisme de défense des catholiques américains.
Il n’y aura donc pas eu de « potentielle manipulation médiatique » pour détourner le pape François. Le pape s’en est tenu à la « ligne » doctrine.
La question trotte pourtant : « Adam et Eve distincts mais modelés à l’image et à la ressemblance du créateur », serait-il une personne transgenre ? Jésus aurait donc eu deux papas, dont l’un trans, et serait ainsi né d’une mère porteuse. Pas si compliqué pourtant comme paradigme.
Parce qu’en vérité, « si Dieu existe » et que nous sommes donc bien tous « ses enfants », il est peu probable qu’au vu de son « ultra création mathématique », il puisse ensuite blâmer les êtres qu’il aura modelé, parce que leur « orientation sexuelle. Même si l’univers semble fictif, ce serait « logique » !
avec l’AFP