Il avait notamment qualifié en 2015 les homosexuels de « lie de la société », et leurs défenseurs « d’anormaux », appelant également dans un prêche à leur « cracher dessus », les « huer » ou encore les « noircir de coups ».
Poursuivi pour « incitation à la violence homophobe et abus de ses fonctions », une première dans le pays impliquant un dignitaire orthodoxe, il avait d’abord été relaxé en mars 2018, au nom d’un droit à la libre expression des hommes d’Église, non séparée de l’État, puis condamné en appel, en janvier dernier, à une peine de sept mois de prison dont trois avec sursis.
Athanassios Lenis, ou Mgr Amvrosios dans ses fonctions, 81 ans, métropolite de Kalavryta (Péloponnèse), a finalement annoncé à ses fidèles, ce dimanche 18 août, qu’il dirigeait son « dernier service en tant qu’évêque ».
« Je soumettrai demain ma démission, après avoir été à vos côtés pendant 41 ans. J’ai besoin de prendre soin de moi », a-t-il expliqué, ajoute l’AFP.
Outre ses dérapages discriminatoires, le prélat s’affichait ouvertement avec les dirigeants du parti néonazi grec Aube Doré, pour beaucoup antisémites, racistes et homophobes.