Il y a quelques jours, le premier ministre conservateur, Kyriakos Mitsotakis, réitérait son souhait de légaliser le mariage et le droit à l’adoption pour les couples de même sexe avant les élections européennes. Il vient d’annoncer, ce vendredi 19 janvier, que le projet de loi serait finalement soumis au conseil des ministres dès la semaine prochaine, pour un vote au parlement mi-février.
Mais s’il affirme son « optimiste » et bénéficie du soutien des principaux partis d’opposition, la mesure s’avère contestée au sein de son parti, Nouvelle Démocratie (centre-droit), ainsi que d’une large frange de la société. Selon un sondage du Pew Research Center publié en novembre dernier, seulement 48 % des Grecs y seraient favorables.
Les recours à la procréation médicalement assistée (PMA) et gestation pour autrui (GPA) resteront réservés aux femmes seules et couples hétérosexuels, a également insisté M. Mitsotakis. Mais les droits des enfants déjà nés et élevés par des couples d’hommes seront protégés.