Communiqué de presse des associations Équinoxe Nancy Lorraine et Association Nationale Transgenre : Suite à la garde à vue jeudi 29 août d’un militant d’extrême-droite du GUD-Nancy, Équinoxe Nancy Lorraine et l’Association Nationale Transgenre se félicitent des premières retombées judiciaires d’une série de plaintes déposées par des associations LGBT et de défense des droits humains, tant au niveau local que national, contre des groupes haineux et dangereux.
Cette garde à vue, qui en appelle d’autres, traduit la mise en action de l’institution judiciaire au terme de 9 mois délétères marqués par de nombreux appels à la violence, voire au meurtre, sur Internet et dans la ville, contre les personnes LGBT (lesbiennes, gays, bi, transgenres). On n’en finirait pas de lister les actions intolérables de ces groupes, en particulier du GUD : Marche des Fiertés de Nancy, le 1er juin, sous escorte policière, menaces répétées et nombreuses dégradations signées du GUD-Nancy sur les campus de droit et de lettres de la ville, etc. Et comme par hasard dans la foulée des manifestations hostiles à l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe !
Équinoxe Nancy Lorraine et l’Association Nationale Transgenre rappellent par ailleurs que c’est dans ce contexte que 4 autres plaintes ont été déposées au printemps, soit par nos associations soit par certains de nos militants : vandalisme homophobe sur la porte des locaux du Centre LGBT de Lorraine-Sud (membre de la Fédération LGBT) ; salut nazi réalisé sur le passage de la Marche de Nancy, le 1er juin, aux côtés d’un étendard arborant la croix celtique ; menaces et insultes homophobes sur deux de nos responsables à leur domicile ; insultes homophobes, le couteau à la main, sur le passage de la Marche des Fiertés de Metz le 15 juin ; et appel au crime à l’encontre du mariage de deux de nos adhérents.
En outre, une nouvelle plainte sera déposée de manière imminente par Équinoxe Nancy Lorraine pour une série de courriers anonymes d’intimidation et de menaces reçus à nos locaux.
La récente campagne contre le « Mariage pour tous » a été le prétexte à libérer une haine homophobe et transphobe décomplexée et d’une rare violence, tant sur les réseaux sociaux que dans les rues, à Nancy comme ailleurs sur le territoire national. Nous attendons désormais une réponse exemplaire de la justice de la République.
Stéphanie Nicot Association Nationale Transgenre
Jérémy Baudoin Equinoxe Nancy Lorraine