Les mineurs, âgés de 15 à 17 ans, «reconnaissent partiellement les faits, mais ils insistent surtout sur le fait qu’il n’y avait aucune visée homophobe dans leurs actes», a expliqué Me Isabelle Coche-Mainente, une de leurs avocates.
Guet-apens : L’agression avait eu lieu le 2 février, sur un parking à Vandœuvre-lès-Nancy, dans la proche banlieue nancéienne. Un homme de 63 ans s’y était rendu en pensant avoir rendez-vous avec un certain Maxime, rencontré sur internet. Mais ce sont quatre adolescents qui vont le molester et le cogner avec une barre de fer, avant de lui voler son téléphone portable et sa voiture. Les jeunes auraient également reconnu plusieurs tentatives sur d’autres victimes, mais pas forcément homosexuelles.
Le véhicule volé, destiné à la revente, avait été retrouvé dans l’agglomération de nancéienne par la brigade des violences urbaines, chargée de l’enquête. Cette dernière était notamment remontée jusqu’aux auteurs présumés grâce à l’analyse de la téléphonie mobile.
Trois d’entre eux ont été présentés devant un juge des enfants de Nancy, alors que le quatrième, qui faisait déjà l’objet d’un suivi, a été présenté à Metz (Moselle). Poursuivis pour vols et violences, ils ont tous été placés sous contrôle judiciaire.