Il présente pour la première fois sa famille, « presque ordinaire ». Entre deux parties de « chat », ses filles, Mila, 7 ans, et Lily, 5 ans, conçues grâce à la à une gestation pour autrui (GPA), expliquent tranquillement « cette singularité prompte à enflammer l’opinion française », que d’avoir deux papas.
Marc-Olivier est le père biologique de Mila, François celui de Lily, mais l’adoption plénière réalisée aux Etats-Unis et reconnue en France les rend égaux en droits.
« Aujourd’hui je suis marié, père et comblé : c’est cette victoire sur l’impossible que j’ai voulu raconter », explique le journaliste, qui a fait le choix d’aménager sa vie professionnelle. Il est champion pour les câlins et les histoires quand François joue les cordons-bleus… et gronde quand il le faut. Mais tous deux sont raccord sur leurs valeurs. Et l’heure du coucher.
Une « reconnaissance infinie », souligne-t-il. « C’est immense pour nos familles ! Merci. »
Casser les clichés sur la #GPA. Merci @FogielMarcO pour cet éclairage basé sur la réalité de nos familles. pic.twitter.com/uLr8gWeGcs
— ADFH (@homoparentalite) 10 octobre 2018
Environ 5 000 enfants nés de GPA à l’étranger grandiraient aujourd’hui sur le sol français, dont 60 % dans des familles hétérosexuelles. Marc-Olivier, qui s’est également engagé avec un livre, « Qu’est-ce qu’elle a ma famille ? », entend dissiper les fantasmes. Et partager sa joie.
Reportage à découvrir dans le numéro 3622 de Paris Match : « Ma famille, mon combat »