De janvier à septembre 2018, les dépôts de plainte où apparaît le caractère « homophobe » a augmenté de 15% par rapport à la même période en 2017. Une violence qui s’exprime souvent dans les grandes villes, et aussi en banlieue. Dans certaines cités, afficher sa sexualité peut d’ailleurs s’avérer « risqué », au point que de nombreux LGBT (lesbienne, gay, bi, trans) décident de se « cacher ».
Univers parfois macho, pression des caïds, harcèlement en ligne…
L’homophobie peut se manifester dès l’enfance. Pourtant, la parole se libère peu à peu. Lyes Alouane, 23 ans, délégué depuis de STOP Homophobie et originaire de Gennevilliers (à l’ouest de Paris), a décidé de porter au grand jour la voix des LGBT des quartiers. Distribution de tracts, manifestations, il dérange.
« Nos banlieues ne sont pas des placards »
« Envoyé spécial » a suivi son combat et raconte le quotidien complexe de gays et lesbiennes vivant en banlieue.
(Diffusion le jeudi 7 février 2019 sur France 2, à partir de 21 heures).