Régie par la loi islamique, l’archipel des Maldives figure dans le top 20 des destinations les plus dangereuses pour les personnes LGBT, qui encourent, sinon la peine de mort, jusqu’à huit ans de prison, des coups de fouets et de lourdes amendes. Les démonstrations d’affection en public ne sont donc pas recommandées, particulièrement pour les couples de même sexe.
Une « illégalité » inconcevable pour la boxeuse britannique de 24 ans, April Hunter. En vacances aux Maldives, elle a partagé le mois dernier, sur les réseaux sociaux, le cliché d’un baiser échangé avec sa petite amie dans l’océan Indien, outrée « qu’en 2020, il y soit encore interdit d’être homosexuel(le), comme dans d’autres pays d’ailleurs. Voilà ce que nous en pensons. »
Mais alertée par ses proches, qui craignaient harcèlement et représailles, notamment des autorités maldiviennes, la jeune femme a été contrainte de retirer la publication. Human Rights Watch confirme, militants LGBT et alliés sont régulièrement menacés sur les réseaux par des groupes extrémistes. Mais l’initiative est à saluer.
Originaire de Newcastle, dans le nord-est de l’Angleterre, April Hunter devrait disputer son prochain match le 29 février prochain, après déjà deux victoires professionnelles, en octobre et décembre dernier.