>> Man who got homophobic Valentine at work gets new card signed by Justin Trudeau
[spacer]
En février dernier, Degas Sikorski, originaire d’Edmonton, dans la province de l’Alberta, au Canada, et employé depuis trois ans dans un magasin d’accessoires de déguisement et costumes, recevait de la part de son responsable, une carte de vœux tout à fait explicite pour lui souhaiter « une bien homophobe Saint-Valentin ».
« Si tu te demandes pourquoi tu ne travailles plus qu’une semaine par mois, ne cherche plus la fiotte ! »
Tout à coup, pour ce jeune homme de 20 ans, qui n’avait jamais caché son homosexualité, « cet environnement de travail n’était plus si accueillant finalement » : « Je n’en revenais pas du tout. J’avais peur désormais des représailles. C’était effectivement mon premier jour de rentrée après des semaines de placard mais je ne souhaitais plus de sollicitations », déclarait Degas, après que sa mère indignée ait partagé sur les réseaux la fameuse carte en dénonçant le harcèlement du superviseur.
Devant la polémique suscitée, une porte-parole de la chaîne des boutiques « Party City » s’exprimait ensuite dans un communiqué pour assurer que « l’entreprise ne cautionnait pas ce genre de comportement et s’engageait dans des procédures et mesures d’adaptation pour offrir à tous ses employés un milieu de travail juste et inclusif », sans toutefois préciser lesquelles, ni évoquer de sanctions contre le manager en question, si ce n’est d’annoncer qu’ils étudiaient la question.
Une gestion douteuse de l’incident qui n’aura pas manqué d’attirer l’attention du premier ministre Justin Trudeau ainsi que de nombreux parlementaires, qui ont adressé ce samedi une lettre d’encouragement au jeune homme : « Cher Degas, vous êtes un garçon fantastique et l’amour c’est l’amour. Nous vous soutenons ! Ne vous laissez pas abattre par les préjugés de certains. Et, n’oubliez pas… » souligne pour sa part Monsieur Trudeau, « le nombre de vos amis, dont je fais partie, surpassent de plusieurs millions celui de ces gens qui vous haïssent ! » Joyeuse Saint-Valentin…
Avec un peu de retard, Degas Sikorski a partagé la carte pour le plaisir de tous les internautes. Il a changé de travail et souligne qu’une enquête est effectivement en cours, mais espère surtout que son histoire, devenue virale, puisse sensibiliser davantage de personnes pour éviter les récidives.
Terrence Katchadourian
stophomophobie.org
[spacer]
>> An Alberta man who got a Valentine at work defaced with a homophobic slur has received a much nicer card signed by Prime Minister Justin Trudeau.
The card, which Degas Sikorski received on Saturday, contains messages of support from the prime minister as well as cabinet ministers and MPs.
« Know that your friends outnumber the haters by millions, and I am one of your friends, » Trudeau wrote in the card, which was delivered to Sikorski by Edmonton Centre MP Randy Boissonnault.
A photo of the Valentine that Sikorski, 20, of St. Albert received last month at a party supplies store in Edmonton caused an online furor after his mother posted it to Facebook and explained what happened.
She said a supervisor at the Party City store made Valentines for all the staff, but when her son picked his up, it had a hate message on it.
The company said after the incident that it would investigate the matter.
Sikorski said the card from Trudeau and other MPs also contained photos of the prime minister signing it.
[spacer]
Degas Sikorski got another Valentine’s card, this time signed by cabinet minister, MPs and PM Justin Trudeau. #yeg pic.twitter.com/kXr1ENrgpQ
— Julia Wong (@JWongGlobalNews) 12 mars 2016
[spacer]
« It was a beautiful card, » Sikorski said. « There were so many pictures and so many people wanted to sign it, they had to add extra pages. »
« Canada went from being this big, wide-open country to feeling like Ottawa and Ontario were right next to Alberta. »
Sikorski said he has quit Party City. He’s since accepted a job from Starbucks that was offered by a manager who reached out to him on Facebook after hearing his story.
Signatures of various members of parliament and the Prime Minister adorn a booklet sent to Degas Sikorski, an Edmonton area man who received a Valentine at work last month that was defaced with a homophobic message.
He said he’s dropped his plan of pursuing a police investigation, not wishing the person who defaced his Valentine to suffer a criminal record.
« Whoever did it knows it was wrong, » Sikorski said.
Sikorski said he’s still pursuing a human rights investigation against his former employer.
The company issued a statement at the time saying it did not condone what happened and was committed to creating a fair and inclusive work environment.