Cette mesure, si elle est votée, permettrait aux couples de même sexe de faire enregistrer leur union, ce qui leur donnerait droit à des avantages équivalents aux couples de sexe opposé, en matière d’impôt, d’héritage et de santé.
Selon le journal, La Repubblica, la proposition de loi annoncée le 17 juin dernier, est inspirée de la loi sur le partenariat civil britannique, mais ne permettra pas l’adoption.
« Nous devons maintenant respecter cet engagement », a affirmé Matteo Renzi, qui a soutenu l’égalité des droits pour les homosexuels lors des élections législatives de l’an dernier. « Les droits seront les mêmes que ceux des couples hétérosexuels mariés », a-t-il précisé.
Le politicien ouvertement gay Ivan Scalfattorotto – vice-président du Parti démocrate – a salué lcet engagement, concédant: « Dans un monde parfait, je voudrais avoir le mariage gay en Italie, mais je préfère avoir l’union civile tout de suite ».
Le chef du parti de centre-droit Angelino Alfano a dit plus tôt cette année que son parti quitterait le gouvernement de grande coalition si le mariage gay était légalisé en Italie, mais il n’a pas encore à réagi à l’annonce concernant l’union civile.
L’Italie est le plus grand pays européen en retard sur les droits des personnes LGBT, les couples homosexuels n’ayant pas de reconnaissance juridique, pas de droit à adopter, et pas de protection spécifique contre la discrimination.
Le Vatican a annoncé en avril que les évêques catholiques tiendront une réunion extraordinaire pour discuter de la réaction de l’Eglise au projet de loi légalisant les unions de même sexe, mesure à laquelle elle s’est constamment opposée jusqu’à présent.
AFP