Cette semaine, les tribunaux de Sapporo et de Tokyo ont à nouveau jugé que l’interdiction du mariage entre personnes du même sexe était « en état d’inconstitutionnalité » et violait leur « droit fondamental de fonder une famille », conformément à leurs précédentes décisions de mars 2021 et novembre 2022, ou encore celles de Nagoya et de Fukuoka en première instance, en juin 2023. Tous ont souligné la nécessité d’une révision de la législation.
Ils avaient été saisis en 2019 par une dizaine de couples souhaitant que le Japon, seul pays du G7 à ne pas reconnaître le mariage pour tou.te.s, soit condamné.
Il est à noter que le Parti libéral-démocrate, actuellement au pouvoir, s’y oppose, malgré le soutien majoritaire de la population, qui dépasse les 70% selon plusieurs sondages.
Certaines municipalités et préfectures délivrent cependant déjà des certificats de partenariat de même sexe offrant certains avantages, mais toujours sans reconnaissance juridique équivalente.