Officialisée par les Nations Unies en 1977, la « Journée Internationale des Femmes » trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote.
C’est une journée de mobilisation à travers le monde : l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de militantes préparent des manifestations, pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, afin d’améliorer la situation des femmes.
« Autonomisation des femmes – Autonomisation de l’humanité : Imaginez ! »
Bien que des progrès considérables aient été accomplis pour les femmes, beaucoup de graves lacunes continuent pourtant de subsister. Alors, même si, ce 8 mars est aussi l’aveu implicite d’un réel manque de courage 364 jours par an, tant que l’égalité ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer.
La mise en œuvre de politiques appropriées a été décousue. L’affectation des ressources nécessaires à une mise en œuvre efficace n’a pas suffi pour financer les ministères de la Condition féminine, les commissions chargées de l’égalité des sexes, les cellules de contact en charge de la coordination des questions de genre et l’élaboration de budgets sensibles au genre.
Pour trop de femmes, en particulier dans les pays les moins développés, trop peu a changé
En Afrique, 70 pour cent de la production agricole dépend des femmes, alors que celles-ci ne possèdent encore que 2 pour cent des terres.
La violence à l’égard des femmes continue de briser des vies dans le monde entier.
Et aucun pays n’a instauré l’égalité des sexes.
Les femmes ont besoin d’un changement, l’humanité a besoin d’un changement. Nous pouvons y parvenir ensemble : femmes et filles, hommes et garçons, jeunes et personnes âgées, riches et pauvres.
Il est amplement prouvé aujourd’hui que l’égalité procure d’énormes avantages. Les économies se développent, la pauvreté est réduite, les conditions de santé s’améliorent et les communautés sont plus stables et plus résilientes face aux crises environnementales ou humanitaires.
Exhortons nos pays à « franchir le pas » en faveur de l’égalité des sexes, et à réaliser des progrès concrets, afin que l’humanité puisse prospérer.
Photo (droits réservés) par Kamel.