Organisée dans la capitale pour la première fois ce samedi 4 juin, la marche avait débuté dans la bonne humeur, avant d’être déroutée par un groupe de personnes munies de pancartes anti-LGBT, dont certaines vêtues de hijabs.
Sans se revendiquer d’aucune organisation, les individus ont déclaré agir « sur une base religieuse, pour conscientiser la population contre un mal de la société ».
Le cortège a repris dans les rues de Port-Louis sous une sécurité policière renforcée.
« On s’attendait à ce genre de réaction. Nous sommes dans un pays libre et chacun a le droit de dire ce qu’il pense », a déclaré Pauline Verner, chargée de communication du Collectif Arc-en-Ciel : « Leur manifestation s’est faite dans la passivité, donc ce n’est pas si grave. Par contre, nous avons eu des menaces par rapport à l’organisation de la marche. Ce n’est pas normal d’avoir peur. Nous n’avons pas de loi pour nous protéger. C’est tout ce que nous demandons au gouvernement. »