La communauté LGBT et les trois valeurs républicaines aujourd’hui : Liberté, Egalité, Fraternité.

Commençons par la liberté :

Quand on voit autant de discriminations, dès que l’on veut exprimer ses différences, dès lors que l’on veut trouver, voir imposer sa place dans notre société, force de constater que les LGBT n’ont pas cette « liberté » de vivre pleinement leur amour au grand jour, pourquoi ? Simplement parce que cet amour est inacceptable au regard d’une certaine population dite « homophobe« .
Chaque couple, quel qu’il soit, est pourtant capable de dire « je t’aime » avec le même élan d’intensité émotionnelle et passionnelle, que les couples soient homos ou hétéros. Chaque personne a ce même besoin de montrer son amour pour l’autre. Quel que soit l’orientation sexuelle de chacun, les gestes si banals de la vie, comme se donner la main ou s’embrasser dans un lieu public, ces gestes simples choquent quand il s’agit de couples homos. Et pourtant cela devrait être jugé tout à fait normal et rentré dans les mœurs de notre société. Et bien non, les homos n’ont pas toute liberté comportementale malheureusement !

Maintenant, parlons de l’égalité :

L’égalité pour tous : oui, elle a été voté pour que les couples LGBT aient les mêmes droits que les couples hétéros, mais l’homophobie persiste, les agressions progresses, les regards de personnes intolérantes accusent, comme si il était  » criminel  » d’être homosexuel ;  » criminel  » le mariage entre deux hommes ou deux femmes ;  » criminel  » d’adopter un enfant ou de procréer, sous prétexte que l’union de deux être de même sexe est anormale et non équilibrée.
Pourtant, l’amour des gays n’est pas différent de celui d’un couple mixte puisqu’il est  » égal  » à tous.

Passons maintenant à la fraternité :

Une image sociétale aux couleurs bien ternies par une mentalité qui devise plutôt que de rassembler, qui discrimine plutôt que de soutenir, qui rejette au lieu d’accepter.
La fraternité d’aujourd’hui, c’est le combat permanent de la communauté gay à pouvoir être considéré comme des personnes normales, afin de pouvoir vivre dignement au sein d’une société  » normalement  » plus tolérante.
Et puis, quand cesserons-nous de parler de  » normalité  » ? Ce mot  » normalité  » que je déteste au plus haut point parce que tellement discriminatoire. Mais qu’est-ce que la  » normalité  » ? C’est tout simplement donner des critères à des choses, des personnes pour nous obliger à rentrer dans le moule d’une société qui se veut conservatrice, donc réac, et du même coup anormalement intolérante. Pourtant la diversité d’un peuple n’est-il pas d’être uni et digne de respect envers autrui, et non d’entretenir une psychose homophobique, qui elle, est totalement contre nature.
Et pour finir, je ne dirais que ces quelques mots : On nait tous différent, on est pas ce que l’on devrait être, on est, tout simplement.

Joëlle B. (porte parole de l’association StopHomophobie)