Les locaux du centre LGBT+ des Pyrénées-Orientales, rue des Rois de Majorque à Perpignan, ont de nouveau été vandalisés, probablement dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 juin, en pleine période de visibilité. Toutes les références « lesbiennes », « gays », « bis » et « trans » ont d’ailleurs été recouvertes de peinture, ainsi que les logo, coordonnées et infos pratiques de l’association.
Une croix celtique, signature des groupuscules d’extrême droite, a également été taguée sur la vitrine, avec l’inscription « pas de vos propa » (pour propagande).
« C’est de l’intimidation, un message de rejet de ce que nous sommes, de ce que nous représentons », regrette Guy Gaultier, vice-président de LGBT+ 66, qui rappelle que ce n’est pas la première fois que son local est dégradée. L’association va encore déposer plainte.
Ces actes de dégradation, de discours et de comportements haineux à l’encontre des centres LGBT+ sont en effet de plus en plus fréquents. Le gouvernement doit en prendre la mesure. STOP homophobie a cosigné une tribune appelant, avec une cinquantaine d’autres associations, à « mieux protéger ces établissements essentiels » pour la communauté.