La nouvelle maire de Rome Virginia Raggi a célébré ce samedi la « première union civile » dans la capitale italienne, depuis l’adoption de la loi au printemps pour les couples de même sexe.
Ne bénéficiant jusque là d’aucun statut, Francisco Raffaele Villaruso et Luca de Sario avaient d’abord choisi de se marier à l’étranger. « Mais quand le texte est passé, nous avons fait nos bagages et nous sommes rentrés au pays », ont confié les deux époux émus.
Et « avec raison, car c’est un moment important : aujourd’hui naît un nouveau couple et une nouvelle famille. Et je vous souhaite une vie intense », a déclaré Mme Raggi, en procédant à la lecture des articles du code civil.
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Distincte du mariage, l’union civile qualifiée de « formation sociale spécifique », prévoit une obligation d’assistance morale et matérielle réciproque, le bénéfice de la pension de réversion, la régularisation pour le conjoint étranger ainsi que la possibilité de prendre son nom… Mais la loi ne permet pas, comme le prévoyait le projet initial, d’adopter des enfants.
N’ayant pas reçu le soutien du Mouvement Cinq Etoiles (M5S, populiste et anti-partis) notamment, dont est également issu Virginia Raggi, le gouvernement a dû céder devant ses alliés du centre-droit et atténuer l’ambition de sa réforme. Dans certains cas, la cour de Cassation italienne a toutefois validé des adoptions, accordées par les juges au nom de l’intérêt supérieur de ces enfants nés et élevés au sein d’un couple homosexuel.
Valentine Monceau
stophomophobie.org
