En dépit des risques et menaces de mort, ils ont dédié leur carrière aux victimes, accusées d’homosexualité, passible de six mois à cinq ans de prison au Cameroun et jusqu’à trois ans en Tunisie.
Lauréate de multiples prix pour la défense des droits de l’homme, dont celui d’Amnesty, Alice Nkom est également la première femme à avoir été admise au barreau camerounais. Elle a fondé en 2003 l’ADEFHO, première organisation non gouvernementale du Cameroun à s’engager pour la protection des populations LGBT (lesbienne, gay, bi, transgenre) et milite depuis avec acharnement pour que la Cour suprême de son pays déclare anticonstitutionnel l’article 347 bis, qui criminalise l’homosexualité. Combat qu’elle partage avec Mounir Baatour, avocat et président de l’association Shams (soleil, en arabe), qui porte un secours quotidien aux homosexuels persécutés en Tunisie, en application de l’article 230 du Code pénal, survivance coloniale devenue symptôme de l’homophobie exacerbée de la société.
A l’occasion de la Journée Internationale contre la LGBTPhobie (homophobie, lesbophobie, biphobie, transphobie), ce 17 mai, les deux militants recevront le premier Prix IDAHOT 2018 pour la Liberté, remis à l’Assemblée Nationale par François Croquette, Ambassadeur des Droits de l’Homme. Si vous n’êtes pas accrédités, les invitations presse sont à retirer auprès du Comité Idaho France, cofondateur de la journée IDAHOT et organisateur de l’événement avec les associations Mousse et STOP homophobie.
Contact presse par mail et téléphone au 07 82 68 08 78 ou au 07 71 80 08 71.