Le week-end dernier, le secrétaire exécutif du gouvernement, Masayoshi Arai, a suscité un tollé en déclarant avoir « horreur des personnes LGBT », qu’il « ne pourrait donc pas » avoir des couples de même sexe pour voisins de palier, convaincu que « de nombreux Japonais » quitteraient leur pays s’il venait à autoriser le mariage pour tous.
Ce lundi, en annonçant son limogeage, le Premier ministre, Fumio Kishida, s’est solennellement excusé, s’engageant également à faire voter une loi qui interdirait les discriminations en raison de l’orientation sexuelle et inviterait les Japonais à « progresser dans la compréhension et le respect des minorités LGBT+ », rapporte RFI.
Fumio Kishida avait déjà congédié, il y a deux mois, une vice-ministre notoirement hostile aux minorités sexuelles, pour avoir notamment « liké » un tweet les jugeant « dégoûtantes ». Dans les sondages, 80% des LGBT+ japonais disent avoir été témoins ou victimes de violences verbales ou physiques.