En avril dernier, le Canada annonçait l’abandon pour le mois de septembre 2022 de la période d’abstinence de trois mois imposée aux donneurs de sang potentiels ayant eu de relations sexuelles avec d’autres hommes. La demande relevait de la société canadienne du sang, qui mène ses activités dans tout le territoire, à l’exception du Québec. Une inégalité que la province vient de lever, ce 4 décembre, en adoptant dorénavant les mêmes critères d’admissibilité pour tous.
« La qualification va se faire sur une base individuelle pour identifier les comportements dont on sait sont à risque plus élevé pour les infections transmissibles sexuellement et par le sang, comme par exemple le VIH qui cause le sida. L’approche va être non genrée, c’est-à-dire que chaque personne répondra aux mêmes questions, autant les hommes que les femmes, sans égard à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre »,explique le docteur Marc Germain, vice-président aux affaires médicales et à l’Innovation, sur le site d’Héma-Québec, qui approvisionne les hôpitaux québécois en composants et substituts sanguins notamment.
Après le don de plasma cet automne, le don de sang est désormais plus inclusif ! https://t.co/ulX6Rk5LTd
— Héma-Québec (@HemaQuebec) December 5, 2022