Le procès d’un quadragénaire nigérian, principal accusé d’une agression sauvage à la sortie d’une boîte gay lausannoise, a été ajourné. L’homme a disparu depuis huit mois.
Une agression d’une incroyable brutalité a atterri mardi devant le tribunal d’arrondissement de Lausanne, rapporte «20 minutes». Le 17 avril 2011, un jeune homme de 26 ans avait été violé, tabassé et dévalisé par deux individus rencontrés dans un club gay de la ville. A la fermeture de la boîte, il avait été entraîné dans les WC publics d’un petit parc, et sodomisé sans protection par l’aîné du duo. Celui-ci l’avait ensuite forcé à donner sa carte de crédit et son code. Pendant que le plus jeune gardait la victime prisonnière, l’agresseur est allé retirer deux fois 1000 francs à un distributeur. Mais à son retour, il a prétendu que le code était invalide. Nouveaux coups, cette fois du plus jeune agresseur. Bilan: des dents cassées et un traitement préventif contre le VIH. Sans compter les dégâts psychologiques.
Les deux agresseurs ont été identifiés grâce à la vidéosurveillance du club. Le premier, un Roumain de 17 ans au moment des faits, a déjà été condamné et expulsé de Suisse. C’est le second, un Nigérian aujourd’hui âgé de 42 ans, qui devait comparaître hier. Sauf que le prévenu, titulaire d’un permis de séjour, n’était pas là. Il se serait volatilisé il y a huit mois, après avoir fait seulement douze jours de détention préventive. Le procès a été ajourné.
