Les délégués de l’Église Méthodiste Unie (United Methodist Church), l’une des plus grandes confessions protestantes aux États-Unis, ont voté ce 1ᵉʳ mai 2024 en faveur de l’ouverture du mariage aux couples de même sexe. Ils ont également décidé de lever l’interdiction, en vigueur depuis 1984, d’ordonner des membres du clergé ouvertement homosexuels.
Cette nouvelle politique marque un pas important vers l’inclusion, tout en laissant une certaine liberté de conscience : les pasteurs et les congrégations ne seront pas obligés de célébrer ces unions s’ils ne le souhaitent pas. Par ailleurs, les surintendants de l’Église ne pourront pas sanctionner ceux qui choisiront de le faire ou, au contraire, de s’abstenir.
L’annonce a suscité un profond soulagement et une grande joie chez de nombreux fidèles et organisations LGBT+. Beaucoup y voient une reconnaissance tardive mais essentielle de l’amour. Pourtant, cette avancée n’est pas sans controverse. Les tensions avec les groupes conservateurs de l’Église, déjà existantes, pourraient s’accentuer, certains ayant même amorcé leur départ pour fonder des communautés dissidentes.