« C’est leur problème. S’ils n’ont pas envie d’y aller, ils n’iront pas », a déclaré l’ancien champion olympique du 110 mètres haies après un déjeuner avec François Hollande à l’Elysée en compagnie d’autres membres français du CIO.
Il a ajouté qu’à son avis les participants aux JO ne seraient pas inquiétés à cause de leurs préférences sexuelles.
« Ils ne vont pas demander aux uns et aux autres s’ils sont homosexuels ou bisexuels », a assuré l’ancienne star de l’athlétisme français. « Jusqu’à présent, il n’y a aucun athlète qui a dit : je n’irai pas. »
L’Assemblée générale des Nations unies a exhorté le 6 novembre la Russie à « promouvoir une politique d’intégration sociale sans discrimination » lors des JO de Sotchi.
Le Parlement russe a voté en juin une loi controversée interdisant la « propagande » homosexuelle auprès des mineurs, un texte que ses détracteurs dénoncent comme étant discriminatoire et portant atteinte à la liberté d’expression et d’association.
Vladimir Poutine, qui dénonce cette lecture de la loi, a promis que tout serait fait « pour que les participants et les hôtes se sentent bien à Sotchi, quelles que soient leur nationalité, leur race ou leur orientation sexuelle ».
Selon le président russe, les gays ne sont pas victimes d’ostracisme en Russie, où l’homosexualité est dépénalisée depuis 1993 mais les associations de défense des homosexuels rapportent de nombreux cas de tabassage ou de discrimination. (Julien Ponthus, édité par Yves Clarisse)
Avec l’Express.fr