Cette annonce a été faite par l’ambassadeur français Patrick Nicoloso lors d’une conférence au début du mois.
« La législation haïtienne ne reconnaissant pas l’homoparentalité, les couples homosexuels français mariés et déclarés tels ne pourront pas légalement adopter un enfant sur le territoire haïtien », a indiqué l’ambassadeur de France en Haïti.
« Nous sommes étrangers en Haïti, ce qui compte c’est le droit haïtien. C’est l’IBESR (Institut du bien être social et de recherches) qui donnera l’agrément pour l’adoption d’un enfant haïtien par des Français. Et nous n’avons qu’à appliquer le droit haïtien », a déclaré Patrick Nicoloso lors d’une conférence de presse le 9 octobre.
L’ambassadeur a indiqué que la France envisageait maintenant la reprise des processus d’adoption suspendu en Haïti depuis le séisme du 12 janvier 2010.
Toutefois, le diplomate rappelle que l’adoption doit être « le dernier recours » si l’enfant n’arrive pas à être replacé dans son milieu familial et de surcroît elle doit viser avant tout l’intérêt de l’enfant.
En Haïti, les réactions sont déjà extrêmement violentes à l’égard des gays. Des organisations religieuses avaient organisé des manifestations dans plusieurs régions du pays pour dénoncer la pratique de l’homosexualité en Haïti. Des fiançailles d’homosexuels célébrées en août dernier ont été violemment perturbées par des membres de la population qui ont incendié des voitures et saccagé la maison ou se déroulait la cérémonie.
« La législation haïtienne ne reconnaît pas le droit aux gens de même sexe de se marier avait déclaré, le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince à l’époque Me Lucmane Dellile, en réaction aux violences subies par le couple d’homosexuels lors de ses fiançailles.
Source Outre-mer – hpnhaiti.com
