Face à la recrudescence des agressions à l’égard des personnes LGBTQI+, constatées depuis plusieurs mois partout en France et notamment à Paris, la maire PS, Anne Hidalgo, et son Premier adjoint, Emmanuel Grégoire, ont souhaité se mobiliser aux côtés des associations pour mettre en place un plan d’action municipal qui sera présenté, ce mercredi 21 novembre.
Élaboration d’une campagne de communication rappelant les peines encourues, mise à disposition de locaux pérennes pour les associations, renforcement des mesures de prévention à l’école et dans les services de police, avec le déblocage d’une enveloppe de 100.000 euros, selon Europe1.
Un travail collectif a été engagé mi-octobre, avec également la Préfecture de Police, les services du Procureur de la République de Paris et la DILCRAH, « pour assurer à chacun de vivre librement et en sécurité dans la capitale ».
« Malgré l’évolution de l’arsenal législatif en la matière, ces violences persistent et empêchent les personnes LGBTQI+ d’être libres et en sécurité dans l’espace public, bafouant ainsi leurs droits les plus fondamentaux. »
Plus de la moitié des personnes se définissant comme homosexuelle, bisexuelle ou transgenre ont déjà été victimes d’une agression ciblée, selon une étude de l’Ifop publiée en juin dernier. Et c’est dans l’agglomération parisienne qu’elles sont le plus recensées, à la différence des milieux ruraux. 43 % des sondés ont en outre précisé éviter de s’embrasser en public, et 34 % de fréquenter certains lieux.
STOP homophobie a enregistré plus de 577 agressions depuis le début 2018 en Ile de France et l’année n’est pas terminée…